Quel est le jugement concernant le fait de donner à des amis, à son épouse ou à un jeune enfant des surnoms tels que « la chatte » (pour exprimer la douceur et la tendresse), « l’éléphant » (pour symboliser la force et la patience) ou « le lapin » (pour désigner la vivacité et la petite taille) ?
Sachant que ces appellations sont employées uniquement pour exprimer de l’affection, sans aucune intention d’insulte, de moquerie ou de dénigrement, et qu’elles sont accompagnées de l’agrément et de la sympathie de la personne concernée. Cela est-il permis ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a aucun mal à comparer une personne à un animal lorsqu’il ne s’agit ni d’une critique ni d’une dépréciation, mais d’une métaphore louangeuse ou affectueuse — comme comparer un homme courageux à un lion, une femme belle à une gazelle, ou une personne douce et aimable à une chatte. Ce genre d’expressions est fréquent dans la langue et la poésie arabes.
Ce qui importe, c’est le contexte et l’intention : si la comparaison se fait dans un cadre d’éloge ou d’affection, elle est permise. Ainsi, dire d’une personne qu’elle « se lève tôt comme le corbeau » (pour signifier qu’elle est matinale et travailleuse) ne comporte aucun blâme, si telle est bien l’intention.
Et Allah sait mieux.
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