Mon père – qu’Allah lui fasse miséricorde – a cédé un appartement à mon nom, à condition qu’il soit réparti entre les héritiers après son décès.
Je me suis engagé à régler les frais de cession, qui s’élevaient à 1000 livres en 2010, avec l’accord des héritiers, ces derniers devant me rembourser cette somme par la suite.
Mon père est décédé ce mois-ci : les héritiers doivent-ils me rembourser les 1000 livres selon leur valeur nominale de 2010, ou bien selon leur valeur actuelle, affectée par l’inflation ?
À noter que la valeur de l’appartement a considérablement augmenté.
Qu’Allah vous récompense en bien.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
En principe, les dettes et droits pécuniaires doivent être acquittés pour leur montant nominal, et non selon leur valeur au regard des prix ou du taux d’inflation.
Sur ce point, voyez les fatwas n° 440878 et 47772 .
Cependant, si la monnaie subit une dépréciation importante et préjudiciable, les savants ont divergé quant à ses effets sur le règlement des dettes et des obligations financières différées : faut-il s’en tenir au montant initial ou prendre en compte la valeur réelle ?
L’avis prépondérant est qu’il convient de considérer la valeur de la monnaie lorsqu’il s’agit d’une baisse excessive ou d’un effondrement qui cause un préjudice manifeste au créancier.
Pour davantage de précisions sur ce point et sur la manière de procéder au calcul, voyez la fatwa n° 348040 .
Et Allah sait mieux.
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